Récemment, plusieurs développeurs et éditeurs ont été accusés par l’Organisation européenne des consommateurs d’avoir enfreint les lois européennes de protection des consommateurs. Parmi les plus connus de ces accusations figurent Ubisoft, EA et Epic Games.
L’organisation semble exhorter les autorités à garantir que les développeurs et les éditeurs respectent les réglementations. Cette initiative vise à créer une atmosphère de jeu sécurisée pour les consommateurs.
De nombreux titres live s’appuient fortement sur les microtransactions, une pratique qui a tendance à être impopulaire, mais certains développeurs et éditeurs persistent à les mettre en œuvre, tandis que d’autres choisissent de s’abstenir.
L’Organisation européenne des consommateurs a récemment annoncé dans un communiqué de presse qu’elle avait informé la Commission européenne et les autorités du réseau européen des consommateurs des entreprises qui, selon elle, enfreignent les réglementations européennes de protection des consommateurs.
L’une des principales accusations portées par l’organisation est que ces entreprises affirment que les fans ont une préférence pour les devises du jeu. Cette affirmation est totalement inexacte et risque d’induire en erreur de nombreuses personnes. En outre, l’organisation souligne que les consommateurs ont souvent du mal à reconnaître les prix réels des biens numériques.
Les dépenses excessives résultent de la présentation des achats dans le jeu dans la monnaie du jeu. L’organisation estime que ces achats devraient toujours être affichés en argent réel. Le communiqué de presse met en avant les principaux éditeurs tels qu’Activision Blizzard, Electronic Arts, Epic Games, Mojang Studios, Roblox Corporation, Supercell et Ubisoft.
L’organisation souligne la vulnérabilité des enfants à ces tactiques. Elle rapporte que les enfants européens consacrent en moyenne 39 € par mois aux achats dans le jeu, ce qui indique que des mesures doivent être prises concernant la manière dont la monnaie virtuelle est présentée dans les jeux.
Le contournement des réglementations sur le marché virtuel a attiré l’attention du BEUC, dont le directeur général, Agustín Reyna, a affirmé qu’aucune entreprise ne devrait exploiter les failles du marché en ligne pour faire des bénéfices. Il est essentiel que les règles régissant le monde réel soient respectées dans le paysage numérique.
Le PDG a déclaré que les monnaies dans les jeux trompent intentionnellement les consommateurs et ont un impact négatif sur les enfants. En outre, l’organisation exhorte le réseau du CPC à commencer à coordonner l’application de la loi et insiste pour que les entreprises impliquées cessent ces pratiques dans l’intérêt des consommateurs.