Deux mois après les rumeurs suggérant que la famille Guillemot et le géant chinois Tencent envisageaient un rachat d’Ubisoft, Reuters rapporte que les actionnaires de la société continuent de discuter des conditions de cette opération. L’une des préoccupations majeures est la volonté de la famille Guillemot de conserver le contrôle de l’entreprise une fois le rachat effectué.
Tencent, déjà deuxième actionnaire d’Ubisoft, se trouve dans une position délicate. Bien qu’il ait manifesté un intérêt pour augmenter sa participation, les discussions n’ont pas encore conduit à une décision définitive de sa part. Tencent souhaite assumer un rôle plus important dans les décisions du conseil d’administration, notamment en ce qui concerne la gestion des flux de trésorerie, conditionnant ainsi son éventuelle participation au rachat à l’accord des Guillemot.
Malgré une histoire de tentatives de maintien de l’indépendance, comme lors de la tentative de prise de contrôle par Vivendi, les Guillemot pourraient être contraints de réévaluer leurs priorités. Les défis récents, y compris des accusations d’inconduite et des lancements de jeux peu convaincants, ont accru la pression sur la direction d’Ubisoft.
Alors que la société essaie d’explorer ses options stratégiques, la question d’un rachat par Tencent reste au centre des préoccupations, jetant un doute sur l’avenir de la propriété indépendante d’Ubisoft.