L’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft a été approuvée par un autre régulateur mondial. La Commission sud-africaine de la concurrence a récemment confirmé que la sous-division d’Anchorage de Microsoft avait obtenu l’autorisation inconditionnelle de finaliser l’accord. Cette approbation s’ajoute à une liste croissante de pays qui ont déjà donné leur feu vert à la prise de contrôle, notamment l’Arabie saoudite, le Brésil, la Serbie, le Chili et le Japon.
Après avoir procédé à un examen approfondi, la Commission de la concurrence a publié une déclaration indiquant qu’elle n’émettait pas de réserves importantes sur le potentiel de Microsoft à monopoliser Call of Duty en tant qu’exclusivité Xbox. La Commission a cité le manque d’incitation et de moyens de Microsoft pour le faire comme principal facteur. Microsoft a toujours soutenu qu’il n’aurait pas de sens économique d’éliminer Call of Duty de PlayStation puisque la base de joueurs sur la console de Sony est importante.
Le comité a ajouté que Microsoft a pris des mesures et a signé un accord pour s’assurer qu’à l’avenir, il continuera de se démarquer sur d’autres plateformes de console à l’avenir. Par exemple, Microsoft et Nintendo ont conclu l’accord de 10 ans de « Call of Duty ». La même citation a été proposée à Sony, mais l’entreprise a été l’un des critiques les plus enthousiastes de l’accord, mais il n’a pas répondu.

« Par conséquent, la commission a estimé qu’il était peu probable que l’opération envisagée ait pour effet d’empêcher ou de réduire sensiblement la concurrence sur les marchés en cause. La commission a également constaté que l’opération proposée ne soulevait pas de problèmes substantiels d’intérêt public ».
La principale préoccupation de l’agence de réglementation britannique est que si le rachat des activités de Blizzard est autorisé, il implique la capacité potentielle des jeux en cloud et Microsoft à créer des conditions commerciales déloyales. La déclaration d’Afrique du Sud n’est pas seulement une fois un « cloud gaming », qui peut être dû au manque de services de « jeu de cloud » dans la région.
Les États-Unis et le Royaume-Uni doivent encore approuver le projet de rachat d’Activision Blizzard par Microsoft. L’autorité britannique de la concurrence et des marchés (Competition & Markets Authority) rendra sa décision d’ici le 26 avril. Aux États-Unis, la Federal Trade Commission poursuit Microsoft en justice pour tenter de bloquer l’opération.